Mesures Libératoires

Un passage obligé avant la reprise des travaux

À l’issue de tout chantier d’assainissement, un contrôle libératoire est indispensable pour garantir l’absence de pollution résiduelle et autoriser la levée du confinement.

Il doit être réalisé par un expert indépendant, idéalement le même que celui ayant effectué le diagnostic avant travaux, et différent de l’entreprise de désamiantage pour assurer une totale impartialité.

Une inspection visuelle minutieuse

Lors du contrôle visuel, l’ensemble de la zone désamiantée est inspectée avec précision.
L’objectif est de s’assurer que tous les matériaux contenant de l’amiante ont été correctement retirés ou encapsulés, et qu’il ne subsiste aucun résidu ni poussière.

Ce contrôle s’appuie sur la directive 6503 de la CFST, qui définit les exigences de sécurité en matière de désamiantage.

Les tampons (uniquement sur Genève)

Dans les espaces ouverts au public après désamiantage (appartements, magasins, écoles, musées, etc.), le contrôle visuel seul ne suffit pas.

Il est systématiquement complété par des prélèvements par tamponnage sur les surfaces horizontales (sols, rebords de fenêtres, cadres de portes…) afin de détecter d’éventuels résidus de fibres d’amiante invisibles à l’œil nu.

Ce protocole garantit un niveau de sécurité maximal avant toute réouverture au public.

Une mesure d’empoussièrement selon la norme VDI 3492.

Avant toute levée de la zone d’assainissement, il est obligatoire de vérifier le taux de fibres d’amiante dans l’air.

Cette mesure d’empoussièrement est réalisée conformément à la norme VDI 3492, à l’aide d’une pompe équipée d’un filtre fonctionnant pendant au moins 8 heures dans la zone concernée.

Une analyse du filtre est ensuite effectuée en laboratoire agréé.

La levée des mesures de protection ne peut être autorisée que si le taux d’amiante relevé est inférieur à 1000 fibres d’amiante respirables par mètre cube (FAR/m³).

Source: SABRA